L’énergie de l’équinoxe de printemps :
Regardons d’abord la symbolique de l’énergie de l’équinoxe de printemps qui est vraiment magique.
C’est le jour où la durée de la nuit est égale à celle du jour.
C’est donc le jour de l’équilibre des polarités et des deux astres que nous voyons mourir et se lever à chaque fin et début de journée.
C’est le jour du mariage, des noces symboliques de l’obscurité et de la lumière ; le jour où le féminin et la mère (lune) rencontrent le masculin et le père (soleil)…Ce jour célèbre autant la lune que le soleil…
La fête de l’équinoxe de printemps est aussi un temps pour faire table rase des problèmes passés. On connaît l’expression populaire « le grand nettoyage de printemps », qui n’est autre qu’un rituel pour chasser les mauvaises influences et se libérer – enfin – des énergies négatives. On passe d’un temps hivernal en un temps printanier, un temps de renouveau, un temps de fertilité….
Déesse Ostara, Dame de l’Aube :
Dans la tradition anglo-saxonne, on célèbre la Déesse EOSTRE, déesse de la fertilité alors que nos amis germaniques la connaissent sous le nom de OSTARA ( Ost ou Est est une indication liée à la vie renouvelée) pour d’autres elles s’appellent Alban Eilir .
Ostara, c’est la fête qui marque le retour du printemps. Ce sabbat solaire de l’équinoxe de printemps marque le premier jour de renaissance symbolique. C’est le moment de célébrer le réveil de la nature et le retour de la Grande Déesse Mère qui renaît grâce aux espérances d’Imbolc. La jeune Déesse est reconnue comme la Dame de l’Aube.
C’est les énergies de la nature passant de la léthargie hivernale à la joie printanière, qui sortent précipitamment la Déesse du sommeil , celle-ci couvre alors la terre d’une aura de fertilité et d’abondance, de joies et de bienveillance. En même temps le Dieu gagne en maturité et se développe en se réjouissant de la luxuriance de la nature.
La lumière l’emportant sur les ténèbres, le Dieu et la Déesse font croître la flore et poussent les animaux à se reproduire, c’est le début de l’Amour, on glisse tout doucement vers le mois de mai (mois des fiançailles et des mariages)..
Ostraca est une période de purification et de fertilité où l’on pense à se renouveler, c’est l’époque des commencements et des actions. On pose nos projets, on avance, on nettoie notre champs relationnel, on crée de nouveaux partenariats. Mars est également le mois des rituels de croissance et donc, de prospérité. Le temps d’agir, de mettre en action ce qui a été planifié lors d’Imbolc. C’est le moment de planter si l’on veut récolter. Les rituels d’Ostara créent un lien avec la nature et visent à faire évoluer les choses futures.
Dans la mythologie grecque, à Mabon, l’hiver était le deuil de Déméter causé par la disparition de sa fille. Le début du Printemps marque alors le moment où la reine des ténèbres, Perséphone, revient de l’enfer vers sa mère qui, heureuse, rend la nature vivante. Le lièvre est l’animal sacré d’rostre , d’Ostara car il symbolise la fertilité.
Chargée de symboles païens, cette célébration est toujours fêtée aujourd’hui sous le nom de fête de pâques . Nous mangeons des lièvres en chocolat, des poules et des œufs. L’œuf représente la genèse du monde. Quand les enfants cherchent les œufs pondus par le lièvre dans le jardin, ils assurent la renaissance du printemps, et le cycle perpétuel de l’humanité. Chez les païens, le jaune d’œuf représente le Dieu, le Blanc la Déesse et le tout: la renaissance.
Traditionnellement, on placera sur l’autel: Une nappe jaune, des oeufs décorés, de jeunes pousses, des fleurs printanières, des rameaux, des petits cailloux, des graines dans un bol en bois. Si on a besoin de faire un cercle, on le fera avec des pétales. On peux remplir le chaudron d’eau de source.
Les symboles et correspondances :
Couleurs : vert, jaune, mauve et rose
Encens : jasmin, sauge et fraise
Chandelles : vertes et jaunes
Fleurs : violette, tulipe, jacinthe et toutes les fleurs printanières
Arbre : saule
Pierres : jaspe rouge, aquamarine et héliotrope.
Très beau rituel en lumière et en amour à tous,
Amelle, une gardienne du féminin sacré, http://www.quantaum.org